Centré sur le suivi gynécologique des femmes, de la grossesse à l’accouchement, le métier de maïeuticien.ne prend également en charge les soins postnataux de la mère et de l’enfant.
Examen clinique du nouveau-né, (auscultation cardiaque, respiration et réflexes), supervision de l’alimentation et des risques de maladies infantiles, demande d’examens complémentaires si besoin… Les sages-femmes et les maïeuticiens ont les compétences pour assurer le suivi des bébés sans pathologies pendant les 8 premières semaines de vie, ainsi que la surveillance pondérale des bébés allaités.
Riche en émotions et exigeant, ce métier offre une grande diversité de missions et de nombreuses possibilités pour pratiquer, notamment auprès des enfants : dans une maternité, une maison dédiée à la Protection maternelle et infantile (PMI), un service de néonatologie au sein d’un hôpital public… Il est également possible de vous spécialiser en puériculture en passant un concours après avoir obtenu votre diplôme de sage-femme.
La formation pour devenir maïeuticien.ne dure 6 ans et se décline en 4 grandes étapes :
Où suivre une formation de sage-femme/maïeuticien ? Si la première année de médecine s’effectue à l’université via le PASS ou une L.AS, il faut ensuite suivre 5 années d’études dans l’une des 35 écoles de sages-femmes réparties sur le territoire français.
Vous souhaitez en savoir plus sur le métier de maïeuticen.ne ? Découvrez notre dossier dédié ici !
Expert dans les pathologies de l’enfant, le/la pédiatre a pour principale mission de suivre l’évolution des enfants de leur naissance à la fin de l’adolescence.
Spécialité médicale consacrée à l’enfant, depuis sa vie intra-utérine jusqu’à la fin de l’adolescence, la pédiatrie suit l’évolution de l’enfant et traite les pathologies pouvant affecter sa santé. Minutieux.se et rassurant.e, le ou la pédiatre a donc pour mission de surveiller la croissance, tout en garassurantel sur la vaccination et les dépistages.
Lorsqu’un enfant est malade, le ou la pédiatre l’examine, l’auscrassuranteange avec les parents pour établir un diagnostic. Dans certains cas, il ou elle peut recommander des examens complémentaires ou la prise de médicaments. En lien avec d’autres professionnels - obstétriciens pour les nourrissons, mais aussi éducateurs, psychologues, et travailleurs sociaux pour les préadolescents et les adolescents -, il ou elle joue un rôle majeur dans le développement de l’enfant. Pour les parents, consulter un.e pédiatre est souvent l’occasion d’évoquer de nombreuses questions liées à l’alimentation, à l’éducation ou encore à l’apprentissage.
Un.e bon pédiatre doit être prévenant, attentif et faire preuve d’empathie et de tact pour gagner la confiance des plus jeunes. Le sens aigu du dialogue est également indispensable pour rassurer les enfants, expliquer des choses techniques et conseiller aux mieux les parents.
Après avoir validé unauremière année de médecine via un parcours PASS ou L.AS, 3 cycles structurent les études de pédiatrie :
À l’issue de ce deuxième cycle, les étudiant.e.s passent des épreuves (EDN et ECOS) et une évaluation prenant en compte leur parcours et leur projet professionnel. En fonction des résultats obtenus et de leur classement, ils/elles pourront être affectés à la spécialité Pédiatrie.
Aujourd’hui, seuls 8 départements en France connaissent une densité inférieure à un.e pédiatre pour 100 000 habitants. C’est trop peu au regard des objectifs de santé publique et cela risque de s’accentuer dans les années à venir avec les départs à la retraite de nombreux praticien.ne.s. Pour preuve, en 2020, près de 44 % des pédiatres libéraux avaient plus de 60 ans.
La pédiatrie est donc un métier d’avenir, mais aussi un secteur en pleine évolution : après avoir souffert pendant de nombres années d’un manque de reconnaissance et de conditions de travail difficiles, cette spécialisation est aujourd’hui revalorisée via des permanences moins longues et un meilleur équilibre entre vie de famille et vie professionnelle.
De l’école maternelle au lycée, le ou la médecin scolaire joue un rôle important : il ou elle a pour mission de dépister, d’accompagner les élèves et de veiller à leur bonne intégration scolaire. À son niveau, ce.tte praticien.ne participe à lutter contre les inégalités sociales de santé, les difficultés et le décrochage scolaire : en lien avec le médecin traitant, il/elle assure le suivi des enfants et préconise la mise en place de dispositifs scolaires au regard des besoins et de la santé des élèves. Pour les enfants souffrant de handicap, de trouble de l’apprentissage, d’allergie ou de maladie chronique, il/elle établit notamment des PAP (Plan d’Accompagnement Personnalisé) ou des PPS (Projet Personnalisé de Scolarisation).
Sous la tutelle du ministère de l’Éducation nationale, la médecine scolaire est un service public qui connaît une pénurie de praticiens. Résultat, de nombreux.ses médecins scolaires ont plusieurs établissements à leur charge, et donc beaucoup d’élèves à suivre, tandis que d’autres choisissent d’alterner médecine scolaire et cabinet libéral.
Quelles sont les études pour devenir médecin scolaire ? Après l’obtention du diplôme de médecine générale, il est obligatoire de passer un concours encadré par l’Éducation nationale qui nécessite la constitution d’un dossier et un entretien oral devant un jury. Ensuite, une formation d’une durée variable en fonction de l’expérience est à suivre à l’École des Hautes Études en Santé Publique (EHESP) à Rennes.
Comme le.la pédiatre, le.la pédopsychiatre suit l’évolution des enfants depuis leur naissance jusqu’à l’adolescence pour s’intéresser aux troubles majeurs du comportement : syndrome d’Asperger, TOC, hyperactivité, autisme, anorexie… Suivant l’histoire de chaque patient, son contexte psychosocial, somatique et ses symptômes, le pédopsychiatre établit un diagnostic psychiatrique. L’objectif est de trouver l’action thérapeutique la plus adaptée à l’enfant ou l’adolescent.
Hôpital, centre médico-psychologique, clinique privée… Le.la pédopsychiatre peut exercer dans différentes structures et combiner, si il.elle le souhaite, les missions au sein d’un cabinet libéral et dans un hôpital. À noter que ce secteur connaît une demande importante de praticien.ne.s au sein des urgences !
Il est nécessaire de suivre une formation générale en médecine avant de se spécialiser en psychiatrie ou pédiatrie afin d’obtenir un DESC (Diplôme d’Études Spécialisées Complémentaires) de psychiatrie de l’enfant ou de l’adolescent.
Au-delà de ces métiers vraiment centrés autour des enfants, il en existe d’autres permettant de travailler auprès d’eux : orthophoniste, kinésithérapeute ou encore psychomotricien… Du traitement de la parole et de l’écriture à la réparation des entorses et de fractures, en passant par l’aide face aux difficultés de concentration et d’orientation, les options ne manquent pas pour accompagner et offrir aux enfants une meilleure santé !