Depuis la rentrée 2023, les ECN disparaissent au profit des EDN et des ECOS. Au programme pour les étudiant.e.s en sixième année de médecine : des épreuves écrites et des mises en situation notées qui permettent de définir un classement. C’est à l’issue de ce classement, et en fonction des vœux émis, du nombre de places et du rang obtenu, que les étudiant.e.s sont affectés à une spécialité.
Vous l’avez compris, plus vous êtes bien classé, plus vous avez de chance d’obtenir la spécialité souhaitée ! Pour cela, il est important de réussir les EDN composées de :
Quant aux ECOS, ils s’apparentent à une suite de simulations de situations cliniques appelées stations. D’une durée de 7 à 10 minutes chacune, ces stations s’organisent autour de 2 circuits ou parcours de 5 stations chacun. Attention, pour pouvoir passer les ECOS, il faut atteindre le seuil de 14/20 aux connaissances de rang A aux EDN !
Les études de médecine offrent la possibilité de se spécialiser dans un grand nombre de domaines. Après l’obtention du diplôme de formation approfondie en sciences médicales (DFASM), le 3ème cycle connu sous le nom d’internat permet de se spécialiser via un DES (Diplôme d’Études Spécialisées) et/ou un DESC (Diplôme d’Études Spécialisées Complémentaires) qualifiant ou non-qualifiant. Pour y voir clair dans l’offre de spécialisation, on identifie 3 grandes thématiques : médical, chirurgical et biologique.
Depuis quelques années, des spécialités semblent plus attractives que d’autres auprès des étudiant.e.s. En 2021, c’est la chirurgie esthétique qui occupe la première place du podium (classement établi par What’s Up en fonction des choix des néo-internes aux épreuves en fin de 6ème année), avant l’ophtalmologie et la dermatologie. D’autres spécialités gagnent des places pour se positionner dans le top 10, comme la néphrologie et la radiologie.
À l’inverse, certaines disciplines semblent de moins en moins populaires, comme celle consacrée aux agents infectieux, l’immunologie et l’hématologie qui perdent des places chaque année. Enfin, la santé publique, la biologie médicale, la gériatrie, la psychiatrie et la médecine au travail n’attirent pas les foules, conduisant à des pénuries de praticiens inquiétantes dans certains territoires (11,5% de postes vacants en psychiatrie, 23,5% en médecine et santé au travail).
Comment expliquer une telle disparité d’attractivité entre les spécialités médicales ? La rémunération semble être l’un des premiers critères pour les étudiant.e.s en études de santé. Avec des revenus mensuels avoisinant les 11 300 euros pour les ophtalmologues et les 12 400 euros mensuels pour les cardiologues, ces deux professions continuent d’attirer chaque année les néo-internes.
Cependant, force est de constater que la rémunération n’est pas le seul critère pris en compte : les spécialités rémunératrices avec le moins de responsabilités et de gardes sont plébiscitées. Pour preuve, des disciplines comme la médecine interne ou la chirurgie autrefois prisées, sont partiellement « délaissées au profit » de spécialités qui offrent une certaine « qualité de vie » et des horaires compatibles avec des activités personnelles.
Le nombre d’années d’études supplémentaires peut également influencer le choix de la spécialité : alors qu’il faut compter 4 ans d’internat (au lieu de 3 ans auparavant) pour devenir médecin généraliste, certaines spécialités chirurgicales nécessitent d’effectuer 5 années d’internat, voire plus, comme la neurochirurgie, l’ophtalmologie ou l’oto-rhino-laryngologie et la chirurgie cervico-faciale.
Quelle que soit la spécialité médicale choisie, il est primordial de faire preuve d’une bonne organisation, d’une méthodologie efficace et motivation sans faille pour suivre de front toutes les matières. Pour vous accompagner à chaque étape de votre parcours et vous aider à maximiser vos chances d’obtenir la spécialité convoitée, Medisup est à vos côtés ! Découvrez nos formules personnalisées pour vous permettre de réaliser votre projet d’exercer dans le milieu médical.