42% des adultes français, soit plus de 23 millions de personnes, souffrent de douleurs chroniques selon les derniers chiffres publiés par la Fondation Analgesia . Ces douleurs, persistantes depuis plus de trois mois, représentent un véritable handicap au quotidien, altérant le sommeil, les relations sociales et la qualité de vie.
La Haute Autorité de Santé distingue principalement :
La douleur aiguë, signal d’alarme du corps face à une lésion ou une inflammation.
La douleur chronique, persistante dans le temps, souvent sans cause identifiable claire.
La douleur neuropathique, liée à une atteinte du système nerveux (comme la sciatique ou la névralgie).
À ces classifications s’ajoutent des souffrances particulières, comme les douleurs psychogènes (liées à des troubles émotionnels) ou mixtes, nécessitant une approche globale.
Les professionnels de santé, de plus en plus formés à cette complexité, jouent un rôle crucial pour écouter, évaluer et accompagner les personnes souffrant.
La France dispose de structures spécialisées douleur chronique (SDC), présentes en milieu hospitalier et coordonnées avec le médecin traitant. Ces unités rassemblent plusieurs professionnels :
Certaines techniques complémentaires, comme l’hypnoanalgésie, la mésothérapie ou la stimulation électrique (TENS), viennent compléter les approches médicamenteuses, favorisant une prise en charge personnalisée.
En cette Journée mondiale de la douleur, rappelons qu’un diagnostic précoce, une écoute attentive et une approche collective peuvent transformer le quotidien de millions de personnes.