Depuis la fin du numerus clausus, chaque université pouvait fixer librement le nombre d’étudiants admis en deuxième année de médecine, maïeutique, odontologie, pharmacie et kinésithérapie (MMOPK), en fonction de ses capacités d’accueil et en concertation avec les agences régionales de santé. Ce numerus "ouvert", ou numerus apertus, a pour objectif de permettre une meilleure adaptation aux besoins de santé publique tout en élargissant les opportunités d’accès.
Le gouvernement souhaite désormais repenser en profondeur l’organisation de l’accès aux études médicales. L'éventuelle suppression du numerus apertus, annoncée pour la rentrée 2026, s’accompagnera de la mise en place d’un nouveau système de régulation nationale, avec pour objectifs :
Une meilleure lisibilité pour les étudiants,
Un pilotage plus cohérent de la formation et de la répartition des professionnels de santé,
Une adaptation plus efficace aux besoins des territoires, notamment les déserts médicaux.
Le ministère de l’Enseignement supérieur et celui de la Santé travaillent conjointement à l’élaboration d’un nouveau cadre, qui sera précisé dans les mois à venir. Les concours et examens devraient néanmoins rester très sélectifs, dans un contexte de demande croissante et de pression sur les filières.
Les étudiants déjà engagés dans les filières PASS et LAS en 2024–2025 ne seront pas immédiatement concernés si la réforme est confirmée. Mais les effets se feront sentir rapidement, avec une redéfinition probable des critères de passage en deuxième année dès la rentrée suivante. Les étudiants doivent donc rester vigilants et bien informés sur les nouvelles modalités qui seront progressivement mises en œuvre.