Conseil n°1 : l’importance de la vocation
Tous les étudiants qui ont vécu les études de médecine vous le diront, votre vocation sera un élément déterminant pour votre réussite. Ce sont des études sélectives qui s’étalent parfois sur plus de dix ans, avoir une réelle passion pour le domaine d’activité est donc un prérequis.
Cet intérêt et cet enthousiasme vous aideront à garder une motivation et une détermination à toute épreuve. En effet, à n’en pas douter, vous traverserez des moments de doutes, de peur, des appréhensions… qu’il faudra apprendre à surmonter et gérer pour qu’ils vous “impactent” le moins possible. Car, lors de votre première année, vous devrez continuer à avoir un rythme de travail constant tous les jours, des beaux aux plus maussades. Et pour cela, maintenir un haut degré de motivation et avoir une vraie envie de devenir soignant sont des atouts non négligeables.
Conseil N°2 : anticipez au maximum
Aujourd’hui, les études de médecine sont un cas particulier dans le monde universitaire. C’est l’une des rares filières sélectives et qui a interdit le redoublement. Effectivement, il faut réussir l’examen classant de médecine à la fin de la première année pour pouvoir débuter réellement les études dans la filière de son choix (MMOPK).
Or, qui dit classant, dit classement… et c’est ce dernier qui vous permettra de passer en seconde année de médecine. Comme pour tout concours, il faut le préparer pour maximiser ses chances. Dans le cas de la médecine, il faut prendre en compte sa forte sélectivité. En 2021/2022, en France, pas moins de 50 000 étudiants en première année étaient en concurrence, pour seulement 16 700 places disponibles en 2ème année. Il faut également prendre en compte le fait que ces places sont réparties de manière plus ou moins égale sur le territoire.
Préparez-vous dès le lycée !
Cette difficulté inédite a amené les prépas à penser un parcours pédagogique dédié aux études de médecine, depuis le lycée jusqu’au concours de l’internat.
Les étudiants les plus motivés vont tester leur motivation et vocation dès la première via des stages spécifiques. Ces stages permettent de développer les compétences et les connaissances requises pour réussir. En particulier, de nombreuses compétences scientifiques et spécifiques sont à développer, comme le raisonnement déductif ou l’acquisition de nouvelles connaissances en physiologie. Ces stages permettent de consolider et approfondir les connaissances du lycée tout en prenant de l’avance sur les futurs connaissances qui seront abordées en 1ère année.
Ces stages permettent aussi d'augmenter ses chances d’accéder à la première année. En effet, c’est une filière très sollicitée nationalement avec 900 000 vœux enregistrés sur Parcoursup pour 50 000 élus uniquement…
L’incubateur : la pré-rentrée !
Dans la continuité des stages d’anticipation proposés au lycée par les prépas, et après des vacances bien méritées, intervient ensuite le stage de pré-rentrée. Celui-ci à lieu quelques semaines avant la rentrée universitaire.
Ce stage permet de prendre le rythme de l’Université, qui est radicalement différent de celui du lycée. Il permet également de voir une partie des notions qui seront abordées lors du premier semestre. Il permet donc de se mettre dans le bain et de prendre de l’avance. Il vous évitera de crouler sous le travail dès votre première semaine de cours à l’université !
Dès la fin août et lors de l’accompagnement annuel pendant la première année, la prépa vous aidera à mettre en place une méthodologie de travail et une organisation optimisées.
Conseil N°3 : ayez une méthodologie de travail aboutie
C’est l’élément central que l’on vous répétera partout : il est primordial d’avoir une méthodologie de travail pour réussir ses études de médecine. Une méthodologie de travail, c’est une démarche raisonnée et structurée d’apprentissage et de restitution. Les plus performantes d’entre elles s’appuient aujourd’hui sur les apports des neurosciences et des outils susceptibles d’optimiser les capacités de mémorisation du cerveau.
En effet, la science contemporaine a démontré que nous oublions tous au même rythme. C’est ce que l’on appelle la courbe de l’oubli ou la courbe Ebbinghaus. L’objectif de l’étudiant de première année (qui est confronté à une densité inédite de supports à retenir, que ce soit en anatomie ou dans d’autres matières) est donc de lutter contre ce phénomène en organisant ses prises de notes, des phases d’apprentissage et de révisions.
Notre conseil est de commencer à trouver au plus tôt votre méthodologie de travail. Si possible, commencez à en construire une dès le lycée, notamment lors des stages en prépa. Elle vous permettra d’arriver dans les études supérieures dans de meilleures conditions car vous vous appuierez déjà sur une routine de travail rodée et sur l’habitude de faire travailler avec efficience votre mémoire. N’hésitez pas à vous rapprocher des prépas spécialisées comme Médisup si vous avez des questions sur ce sujet !
Conseil N°4 : Gardez un mode de vie sain
Ce conseil peut paraître évident, mais il n’est pas si facile à maintenir en “P1” de médecine, quand on est soudain seul dans un petit studio, submergé par le stress ou encore débordé en fin de soirée par les révisions ! Il est alors tentant de multiplier les sachets de junk food, les boissons caféinées et les nuits blanches en sacrifiant provisoirement votre santé. Au contraire, en arrivant préparé, avec une méthode de travail éprouvée destinée à passer en deuxième année, vous disposerez d’un cap et de réflexes rassurants, et vous vous retrouverez moins facilement submergé par le tsunami de travail à fournir au quotidien. Cela vous permettra de garder du temps pour faire du sport, essayer de manger équilibré, garder des moments de relâche et avoir un temps de sommeil approprié.
Être en forme permet d’être moins sensible au stress mais surtout vous rendra plus productif. Plusieurs études scientifiques ont mis en évidence que nous apprenons mieux lorsque nous pratiquons du sport et lorsque nous disposons d’un sommeil de qualité.
Conseil N°5 : entourez-vous !
Les études universitaires peuvent être une étape durant laquelle on rencontre des moments de solitude. Plusieurs raisons l’expliquent : vous changez de ville pour étudier, fini les classes fixes en petit comité, un rythme de travail qui laisse peu de temps libre… Il est important d’essayer de vous entourer pour avoir du soutien mais aussi de l’entraide.
Vous en trouverez en rencontrant d’autres étudiants, auprès de vos amis et de votre famille. Mais sachez que vous pouvez aussi en trouver à d’autres endroits au cours de votre année.
Vous trouverez des groupes d'entraide de différents types :
- Tutorat : aide universitaire assuré par des étudiants en complément des cours
- Associations : les BDE et toutes les associations présentes sur les campus universitaires
- Service santé universitaire : des professionnels seront là pour vous écouter et vous aider
- Votre prépa : des parrains/marraines individuels à votre disposition et des espaces partagés de travail et de détente pour disposer d’une bulle et d’une entraide la semaine, les soirs et les week-ends
Ces derniers peuvent vous être d’une aide précieuse car ils viennent de vivre l’année de médecine. Ils seront des relais précieux au quotidien pour vous aiguiller ou discuter de vos difficultés. Profitez de ce puits d’expérience unique et adapté à votre réalité du quotidien !
Études de médecine, un parcours long qui demande de la rigueur
En résumé, les études de médecine demandent une grande rigueur et énormément de motivation. Cependant, avec ces conseils, vous avez les armes principales en main pour commencer à bâtir votre réussite. Soyez bien préparé et gardez vos objectifs dans le viseur pour les réussir. Vous devrez probablement sélectionner à un moment une bonne prépa pour y parvenir !
Devenir médecin est un très beau projet professionnel. Médisup vous accompagne pour réussir vos études de médecine de l’examen de sélection de 1ère année jusqu’à l’internat.
